Les cause de l’extinction océanique suite

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Les cause de l’extinction océanique suite

Dans le précédent article : l’extinction océanique

Les membres du panel ont souligné que le taux auquel le carbone est absorbé par les océans est aujourd’hui déjà bien plus important que celui qui était d’actualité à l’époque de la dernière extinction massive à l’échelle planétaire des espèces marines, il y a de cela 55 millions d’années.

À cette époque, jusqu’à  50% de certains groupes d’animaux évoluant en haute mer ont été anéantis.
Les scientifiques rappellent qu’un simple phénomène de blanchiment de coraux en 1998 a tué 16% de l’ensemble des récifs coralliens tropicaux du monde ! De surcroit, la surpêche a réduit certains stocks de poissons commerciaux provoquant le départ de certaines populations qui ont vu disparaître 90% des membres de certaines espèces.

New science indique que certains polluants comme les retardateurs de flamme, des composés fluorés et pharmaceutiques, mais aussi des muscs synthétiques contenus dans les détergents et dans certains produits de cosmétique ont été récemment retrouvés dans les mers arctiques canadiennes. Certains de ces produits sont connus pour leurs effets perturbateurs sur le système endocrinien et peuvent également endommager le système immunitaire. Ces produits chimiques peuvent être absorbés par de minuscules particules de plastique dans l’océan qui sont à leur tour ingérées par les créatures marines.

polluant_chimique_oceanique

Une pollution chimique quotidienne

Par ailleurs, la pollution chimique est quotidienne, elle peut provenir des bateaux, des naufrages de pétroliers, mais aussi de rejets de la part des industries en eau libre.
Les experts maritimes ont convenu que le couplage des nouvelles menaces avec celles précédemment citées fait que les océans, mais également les écosystèmes qu’ils abritent sont incapables de régénérer, ils sont en effet constamment harcelés par ces attaques incessantes et multiples.

Le rapport énonce une série de recommandations et invite les États, les organes régionaux et les Nations Unies à adopter des mesures afin de mieux conserver les écosystèmes océaniques, et en particulier, exige l’adoption urgente d’une meilleure gouvernance des hautes mers, ces dernières restant largement sans protection véritablement efficace alors qu’elles constituent la majeure partie des océans du monde !
Le temps dont nous disposons pour agir se réduit dangereusement, le groupe d’experts nous en avertit : « plus le retard dans la réduction des émissions s’accumule, plus importants seront le taux annuel de réduction et, cela va de soi, le coût financier ». Les retards se traduiront par une augmentation des dégâts environnementaux, mais aussi des couts d’adaptation et d’atténuation…

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2 Comments

  1. Le souci, c’est que les océans sont considérés comme des zones internationales, donc « libres ». Et de ce fait, les lois des pays ne s’appliquent pas, et il n y a aucune loi vraiment dissuasive pour lutter contre la pollution, sans même parler des contrôles, inexistants ou presque : l’océan étant énorme, il n’est pas possible de contrôler tout le monde. Ou alors, si : on a trouvé comment donner du travail à tout les chômeurs !

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